Le contexte,
Le MUCEM qui accueille fin 2015 l’exposition « j’aime les Panoramas » co-construit avec certains quartiers de Marseille un projet nommé « Panora’mixtes ». La maison pour tous du Panier relaie l’information à ses membres, dont l’auteur, qui séduit par le sujet décide de relever le défi.
L’analyse du sujet, la vision de l’auteur
Directement affichés dans le titre du projet, « Panorama » et « Mixité » sont les maitres mots dirigeant la création à venir, le cadre géographique étant le Panier, quartier de Marseille où vit l’auteur. L’œuvre finale devra donc fournir une vue d’ensemble, quasi exhaustive du Panier, de ses ruelles, de ses places, de ses immeubles… mais aussi de ses habitants, ces derniers constituant l’essence de la mixité : personnes âgées, adultes, enfants… originaires d’Afrique noire, de Corse, d’Italie, de France, du Maghreb… autant d’habitants qui se croisent, cohabitent, se côtoient et qu’il conviendrait de faire découvrir au spectateur.
La Forme
Face à ce constat, le point de vue traditionnel du panoramique (surélevé, voire distant), est abandonné au profit d’un angle favorisant la proximité, l’intimité, la relation d’égal à égal. Le format en découle : un assemblage soigné de scènes de rue réservant autant d’espace aux habitants qu’à l’architecture, et s’agençant pour donner naissance à un continuum, une vision onirique du Panier.
Afin d’atteindre cette vision d’ensemble de la vie au Panier, l’auteur choisit en outre d’y intégrer une dimension temporelle. L’œuvre décrira une journée complète de la vie du Panier, partant d’avant l’aube à gauche et allant jusqu’à la nuit, à droite en passant par la matinée et l'après midi.